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Par jufala le 8 Janvier 2010 à 14:32
Les pesticides ont été mis sur le marché en 1991 et ont été massivement utilisés à partir de 1994.
Ceux-ci sont les principales causes de disparition d'abeilles dans le monde. Les pesticides les plus destructeurs des abeilles sont le Gaucho et le Régent. Les apiculteurs ont obtenu leur interdiction d'utilisation en 2004. Ces deux insecticides sont des insecticides systémiques dont étaient enrobées les graines de tournesol et de maïs. Leurs molécules actives ont la particularité de pénétrer dans tous les organes de la plante en croissance, afin d'empoisonner les insectes piqueurs. Malgré leur interdiction, les pertes restent encore lourdes dans les ruchers de France. La bataille se poursuit aujourd'hui contre le Cruiser, un produit du même genre.
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Par jufala le 22 Janvier 2010 à 15:15
Ces trois insecticides possèdent des matières actives assez proches :
La matière active du Gaucho est l'imidaclopride de formule chimique C9H10ClN5O2.
Celle du Régent, le fipronil a comme formule chimique : C12H4Cl2F6N4OS
L'insecticide toujours en vente aujourd'hui, le Cruiser, et dont la matière active est le thiaméthoxame de formule chimique C8H10ClN5O3S, est l'objet du combat mené par de nombreux apiculteurs.
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Par jufala le 24 Janvier 2010 à 15:15
Utilisé en France depuis janvier 2008 en enrobage de semences de maïs, le Cruiser est un insecticide classé dangereux pour l'environnement, dangereux pour les abeilles (il est également dangereux pour les oiseaux et les mammifères sauvages, et très toxique pour les organismes aquatiques). La surmortalité des abeilles a été constatée partout dans le monde ces dernières années : une mortalité annuelle de 30 à 40% !
Le thiaméthoxame fait partie de la famille des néo-nicotinoïdes, une famille de neurotoxique.
Le thiaméthoxame a la formule brute chimique C8H10ClN5O3S et a une masse molaire de 291,712 g.mol.
Le thiaméthoxame est soluble dans l'eau (4,1 g.L à 20 °C) et a une température de fusion de 139,1 °C.
Le thiaméthoxame qui est très soluble, pénètre dans la feuille et est transportée par la sève dans tous les organes de la plante où il peut affecter les insectes par ingestion ou par simple contact.Il est étiqueté comme Poison. En laboratoire, et au delà d'une certaine dose, il affecte le foie, les reins et le système nerveux des animaux qui y sont exposés. Chez des femelles gestantes, il provoque « des effets chez les petits à des doses qui ne causent pas d’effets chez la mère ».
Le thiaméthoxame parmi d'autres pesticides est mis en cause dans le phénomène de surmortalité des abeilles. Cette molécule peut migrer vers les pollens et les nectars de la plante et atteindre les insectes butineurs.
Selon le mode d'épandage, les concentrations de thiaméthoxame dans les pollens de mais récolté par les abeilles peuvent atteindre 4.8 microgrammes/kg.
L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments considère le risque comme acceptable pour une application en enrobage de semence de maïs et recommande d'éloigner les ruches à une distance de 3 kilomètres des cultures traitées ou de cultures susceptibles de contenir des résidus de thiaméthoxame. votre commentaire
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Par jufala le 30 Janvier 2010 à 09:34
Au contact de ces pesticides, l'abeille est peu à peu atteinte de paralysie et devient désorientée, celle-ci ne retrouve plus le chemin de la ruche. L'abeille qui vit en communauté ne peut pas survivre seule, elle meurt donc épuisée, après avoir tenté vainement de retrouver son habitat.
Les effets d'une intoxication peuvent être :
1. Immédiats. Toute la colonie meurt au bout de quelques jours.
2. Ils se manifestent avec plus ou moins de retard. La reine ne donne naissance qu’à des faux bourdons et les reines élevées en remplacement meurent successivement.
3. Une mortalité au cours de l'hiver suivant soit dût à l’affaiblissement des abeilles suite à l'intoxication, soit par la consommation des provisions contaminées.
Lorsqu'il y a intoxication les apiculteurs constatent sur leurs ruches les dégats causés par celle-ci :
1. Une mortalité massive devant la ruche.
2. Une disparition d’abeilles sans mortalité visible devant la ruche
3. Une perte de récolte plus ou moins importante
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Par jufala le 18 Mars 2010 à 09:20
Depuis la restitution de notre production, un nouvel insecticide fait parler de lui : le Proteus. L'union nationale des apiculteurs de France (UNAF) s'inquiète de l'arrivée de ce nouvel insecticide. Mis sur le marché en Septembre 2009, il est destiné à être utilisé sur les champs de colza, de betterave, de céréales et de pomme de terre. Ce nouvel insecticide est constitué de deux molécules : la detlaméthrine de formule chimique C22H19Br2NO3 et la thiaclopride, de formule chimique . « Ces deux molécules sont toxiques, on risque un mélange détonnant. » craint Henri Clément, le président de l'UNAF.
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