Expliquons d'abord ce qu'est un OGM. Un Organisme Génétiquement Modifié  est un organisme  ( plante, animal, bactérie, virus) dans lesquelles on a introduit artificiellement un ou plusieurs gènes, soit inconnus de l'espèce, soit à laquelle il appartient cet organisme, soit appartenant à l'espèce mais ayant subi plusieurs manipulations génétiques.L'introduction de ces gènes conduit à la production de protéines qui confèrent de nouveaux caractères à l'organisme génétiquement modifié.
 Le maïs transgénique est accusé par un grand nombre d'apiculteurs européens d'être l'une des importantes causes de la disparition des abeilles. Cette plante produit une protéine insecticide que lo'on retrouve dans le pollen de ses fleurs. Certaines analyses ont démontré que le pollen récolté dans les ruches à proximité de ces cultures OGM contient de L'ADN transgénique. c'est certain que ces OGM ne sont pas entièrement responsables de la disparition des abeilles car de nombreuses colonies d'abeilles ont été également décimée dans des régions sans OGM. Ces OGM auraient donc des effets mutagènes sur les abeilles.

La pratique de monocultures intensives appauvrit considérablement l’alimentation des abeilles à tel point qu’aux États-Unis, certains apiculteurs sont obligés de donner des compléments alimentaires aux ruches. Elles ont besoin de sources de butinage variées pour se produire une nourriture variée. C’est exactement le même cas pour les humains : nous ne nous sentirions pas très bien si nous étions contraint de manger la même chose tous les jours ! Les monocultures font donc parti de ces nombreuses causes qui mettent en danger les abeilles en n’assurant pas tous leurs besoins nutritifs.

Les petits coléoptères des ruches dit Aethina tumida sont des insectes plutôt petits (comme vous pouvez le constater ci dessus) , à l'état adulte ils sont de couleur marron noir.
Ils apparaissent essentiellement dans les colonies affaiblies, qui présente de ce fait un grand nombre de rayons peut occupés par les abeilles.
Les dégâts les plus graves sont causés par leurs larves. Celles-ci s'alimentent de tous les composants de la ruche : miel, pollen, couvain ainsi que les cadavres d'abeilles. Les excréments sécrétions que la larve dépose sur les cires quand elle s'alimente contiennent une substance qui est à l'origine de la fermentation du miel. Il se décompose alors en une masse visqueuse qui déborde des alvéoles avec une odeur caractéristique d'orange pourie.
Les cires affectées ne sont plus acceptées par les abeilles et doivent être néttoyées si l'apyculteur désire pouvoir les réutiliser.

On trouve généralement cette espèce en Inde, en Chine ou dans les montagnes d'Indonésie mais récemment de nombreux nids de ce frelon ont été découverts en France (durant les 3 dernières années).

Cette espèce a proliféré rapidement en France. Le frelon construit des nids sphériques à 12m de hauteur, hors de la portée des regards.

Il s'attaque principalement aux abeilles ouvrières. D'après des études réalisées, il se positionnerait à l'entrée des ruches, pour être prêt à fondre sur les abeilles chargées de pollen pour les tuer en leur coupant la tête avec ses mandibules puissantes et entrainées. Il la saisit entre ses pattes et la tue d’un coup de mandibules derrière la tête avant de l’emporter dans un arbre pour la dépecer. Après lui avoir arraché les pattes et les ailes, toute chaude, il en fait une boulette qu’il emporte jusqu’au nid pour en nourrir les larves. Il arrive à tuer et à emporter deux abeilles toutes les trois secondes. 5 ou 6 frelons seulement suffisent à condamner une ruche... En Asie, il parviendrait à entrer dans les ruches pour dévorer le couvain ce qui, en France, pousserait à la ruine de nombreux apiculteurs, déjà secoués par la surmortalité des abeilles due aux insecticides.